C’est au Fort de Saint-Père, à quelques kilomètres de Saint Malo, que se déroulait la 3ème édition du festival NO LOGO BZH les 9, 10 et 11 août, avec trois jours de concerts qui ont fait danser 26 000 festivaliers. Esprit Planète fournissait l’évènement en gobelets réutilisables, et nous sommes revenus avec quelques clichés ainsi qu’un bon souvenir.

Samedi *C’est la première fois que je me rends au NO LOGO BZH festival et je l’avoue, passer deux jours à n’entendre que de la musique reggae, cela m’angoisse un peu! C’est un genre musical que j’apprécie, mais que j’écoute de façon occasionnelle. Je fais cependant confiance à des amis, qui participent pour la seconde fois au festival, et qui m’ont fait l’éloge de ce dernier.
Arrivée le samedi dans l’après-midi, le ton est déjà bien donné, et certains visages, déjà cernés 😉
Après une installation au camping et un petit apéro bien mérité, il est temps d’aller voir ce que NO LOGO a dans le ventre.
Découverte de The Congos & Pura Vida, groupe jamaïcain formé dans les années 70, le ton est donné, et le concert de qualité!
Un peu plus tard dans la soirée, c’est Alpha Blondy qui exalte la foule, puis Busy Signal et Anthony B. Je suis impressionnée par l’énergie des concerts, et la public ne s’arrête pas de danser. Et non, je ne m’endors pas, bercée par un rythme bien reconnaissable. Le reggae offre une palette de rythmes et de sonorités très variées, malgré certains clichés bien ancrés.

Dimanche * Après une après-midi calme à sieste et boire du café (et oui la bonne humeur, ça fatigue!), nous repartons sur le site. Après un excellent et copieux rougail saucisse de chez Black Temple, et un détour par le bar afin de commander une bière dans un gobelet personnalisé à l’effigie du festival, je me dirige vers la scène pour assister au concert d’Amadou & Mariam. Je voulais voir ce groupe depuis longtemps, et je n’ai pas été déçue. Les sonorités africaines, les voix chaleureuses, et l’émotion qui se dégage des chansons mettent tout le monde de bonne humeur, et autour de moi, je ne vois que des sourires. Le concert se termine en beauté, avec une demande en mariage sur la scène (elle a dit oui!), juste avant le fameux titre qui vous reste en tête : « Le dimanche à Bamako, c’est le jour de mariage », et qui devient, forcément, « Le dimanche à No Logo, c’est le jour de mariage ».
Dans les concerts à retenir, Kassav’, qui enflamme le public, avec de nombreux musiciens, et un set parfaitement maîtrisé et chorégraphié. Les festivaliers sont aux anges, et ne peuvent plus s’arrêter de danser! No Logo, c’est du sport!

Les concerts prennent fin, le public est comblé, et pour ma part, je suis agréablement surprise par ce festival, qui distribue de la bonne humeur et met en avant des artistes reconnus et une diversité musicale étonnante. No Logo, merci, et sûrement, à l’année prochaine!

Retour sur ces deux jours en images :