« Au sein de notre lycée nous avons un club pour l’environnement, on essaye de sensibiliser les gens, car il est temps d’agir et on essaye de faire bouger les choses ». Les lycéens veulent faire pression sur le gouvernement, et se mobilisent afin de faire prendre conscience de l’urgence climatique. « Nous on sèche les cours, car la planète sèche. Nous n’avons pas encore le droit de vote donc on agit comme on peut », déclare Lilou, élève de première au lycée Victor Hélène Bach.
Pour informer le plus grand nombre de personnes sur leurs actions et inviter ces dernières à les rejoindre, le mouvement utilise principalement les réseaux sociaux, ainsi que l’affichage de slogans et informations dans leurs établissements.

Les étudiants n’étaient pas les seuls à se mobiliser, des professeurs et parents d’élèves étaient également présents à la grève, pour l’écologie mais aussi pour protester contre les réformes et les décisions du gouvernement. « Nous faisons partie d’un collectif de professeurs en lutte contre la réforme Blanquer, et nous devons nous unir pour nous faire entendre », explique Clément, professeur de Sciences Economiques et Sociales. Pour Pascal, militant Gilets Jaunes, tout est lié. « Il faut que les gens sortent dans la rue, se rencontrent, débattent ensemble, et organisent des actions afin de faire aboutir leur idéologie, dans un esprit anti-capitaliste et écologiste, il faut changer les consciences et ça prend du temps, mais on doit pouvoir se réunir et s’auto-gérer sans dépendre des décisions des dirigeants ».